Défoliations en forêt par la pyrale du buis
Déjà très présente sur les buis des espaces verts et de jardins en France et en Corse, la pyrale du buis a fait son apparition dans les peuplements forestiers en Occitanie et en Provence-Alpes-Côte d’Azur. La conséquence de ces défoliations massives dans les peuplements forestiers est encore difficile à évaluer pour ce qui est du fonctionnement de l’écosystème, mais l’impact sur les usagers peut être assez important.
L’information technique n°87 du Pôle Interrégional de la Santé des Forêts Sud-Est présente cet insecte invasif et ses dégâts en forêt, et fait le point sur son impact et sa répartition sur l’interrégion Sud-Est. Elle évoque en outre les solutions de régulation existantes pour les buis ornementaux, à remanier pour les buis forestiers.
En raison de la forte augmentation des signalements de juillet à septembre 2017, l’information technique n°88 fait le point sur l’évolution de sa répartition.
Chenilles processionnaires du pin – Actualités 2016 et 2017
La chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) est un ravageur connu des forestiers et du grand public. Si les risques concernent surtout la santé humaine et animale en milieu urbain et périurbain, l’impact sur les forêts peut être considérable avec de très fortes défoliations.
L’information technique n°84 du Pôle Interrégional de la Santé des Forêts Sud-Est a pour objet de faire un point sur le suivi des foyers détectés à l’automne 2015 et l’hiver 2015-2016, notamment dans les Alpes du Sud très touchées, et de rappeler le cycle de cet insecte et les moyens de lutte.
L’information technique n°81 du Pôle Interrégional de la Santé des Forêts Sud-Est rend compte de la situation des dégâts de chenilles processionnaires du pin dans la zone sous influence méditerranéenne à l’hiver 2015-2016.
Une page de l’espace santé des forêts du DSF sur le site de la DRAAF PACA propose un ensemble documents consacrés à l’observation des dégâts et de la prolifération de la chenille processionnaire du pin en 2016, et des actions et moyens de lutte.
Le dessèchement des rameaux de pin d’Alep dû à Crumenulopsis sororia, agent de la maladie chancreuse du pin d’Alep
Depuis le printemps 2015, le développement de Crumenulopsis soriora, agent de la maladie chancreuse du pin d’Alep, a causé des dessèchements de rameaux de pins d’Alep jugés « spectaculaires » (aspect rougeâtre inhabituel). Des peuplements sont atteints en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
L’information technique n°78 du Pôle Interrégional de la Santé des Forêts Sud-Est présente les symptômes et dégâts, la biologie et l’éthologie de la maladie et l’analyse du risque et les mesures envisageables.
Le cynips du châtaignier investit le sud-est de la France
Découvert en 2007 dans le département des Alpes-Maritimes (une dizaine de communes contaminées en 2009 dans les hautes vallées niçoises, près de la frontière italienne), le cynips du châtaignier a été
détecté dans de nombreux sites du sud-est en 2010 : dans 6 des 8 départements de la région Rhône-Alpes, en Corse et
dans le Var, en forêt et en vergers.
Cet insecte provoque une diminution de la croissance des rameaux et une
baisse importante de la fructification, jusqu’à 50 à 70% dans les châtaigneraies à fruits.
En région PACA, 4 nouvelles communes ont été contaminées dans les Alpes-Maritimes et 1 premier site détecté dans le Var (commune de la Garde-Freinet).
Sa progression naturelle ou accidentelle menace à terme toute la châtaigneraie française. Afin de protéger les sites castanéicoles encore indemnes, le DSF indique qu’il est important de veiller à planter des sujets sains, donc issus de zones non contaminées, de déclarer sa plantation auprès du SRAL et de la surveiller la 1ère année afin de détecter au plus tôt les galles de cynips.
L’information technique n°68 du Pôle Interrégional de la Santé des Forêts Sud-Est rappelle les symptômes, présente la répartition de l’insecte dans l’interrégion et apporte des éléments d’actualité sur cet organisme envahissant.
Retour prévu du bombyx dans le Var en 2010
La chenille de ce papillon a entrainé la
défoliation de 3 000 hectares de chêne-liège dans le Var en 2009. Le printemps 2010 se présente comme
une deuxième année de défoliation, d’après les pontes de cet hiver et les jeunes chenilles en cours d’alimentation depuis mai observées par le Département de la Santé des Forêts.
Le bombyx s’attaque de préférence aux chênes mais se révèle polyphage (châtaigniers, arbousiers, pins, végétation arbustive…) en cas de pullulation. Sa présence récurrente conjuguée à un état phytosanitaire défavorable pourrait entraîner de
nouveaux dépérissements et des mortalités pour les chênes lièges à partir de 2010.
L’information technique n°67 du Pôle Interrégional de la Santé des Forêts Sud-Est fait le point sur
la biologie de l’insecte, les dégâts, et les méthodes de lutte.
Augmentation de l’activité des insectes défoliateurs en forêt au printemps 2009
Les insectes défoliateurs des arbres forestiers (des chenilles mais également des larves d’hyménoptères ou des coléoptères) ont fait un retour remarqué au printemps 2009 dans l’actualité phytosanitaire après 4 à 5 années de calme relatif.
Des
dégâts localement importants causés par des insectes plus tardifs en saison ont été observés, pour certains pour la première année.
L’information technique n°64 du Département de la Santé des Forêts fait le point, pour le Sud-est, de ce phénomène qui a concerné à la fois les feuillus (généralement les chênes) et les conifères (le mélèze d’Europe notamment). Le document présente les
observations réalisées, les
variation et suivi des populations, et les
méthodes de lutte.
Limiter la dépréciation des bois et les risques phytosanitaire en forêt
Bien que moins touchée que celle du Sud-Ouest, la forêt du Sud-est a été affectée par les événements climatiques de cet hiver : pluies verglaçantes, chutes de neige lourde et tempête Klauss du 24 janvier 2009. L’information technique n°62 rappelle les risques à prendre en compte suite aux dégâts dus à ces accidents climatiques et propose des recommandations à mettre en oeuvre, dans la mesure où cela est possible..
Méthodes de lutte contre la chenille processionnaire du pin en forêt
La présence et l’intensité des dégâts de ce parasite hivernal -commun dans les pineraies d’Europe du Sud- variant selon les conditions climatiques locales, le département Santé des Forêts actualise l’information diffusée en octobre 2007 (voir
Information technique n°57) en terme d’évolution des populations d’insectes et de produits utilisables dans les techniques de prévention et de lutte.
Dégâts d’hylésine destructeur, coléoptère sous-cortical, sur les pins d’Alep
Depuis le début de l’année 2008, des mortalités isolées ou en îlots de quelques arbres sont observées dans les peuplements de pin d’Alep. Ces mortalités sont dues à la colonisation du tronc des pins par un insecte coléoptère : l’hylésine destructeur (
Tomicus destruens). Cet insecte présent dans le sud de l’Europe et en Afrique du Nord, a pu se reproduire en masse sur les arbres affaiblis par 5 années de déficit pluviométrique.
Des éléments biologiques concernant cet insecte, sont présentés dans une fiche technique du département Santé des Forêts ainsi que des mesures de prévention et de lutte.
Méthode de lutte contre la chenille processionnaire du pin en forêt
Cette chenille est un parasite hivernal commun dans les pineraies d’Europe du Sud qui peut conduire localement à des actions de lutte, notamment dans les forêts ou des espaces boisés accueillant du public. Le département Santé des Forêts publie une fiche technique qui rappelle la biologie de l’insecte, ses dégâts ainsi que les différentes techniques de lutte possibles.
Symptômes et mesures réglementaires contre le Cynips
Cet insecte, important ravageur du châtaigner, a été découvert au printemps 2007 dans la Haute Vallée de la Roya (Alpes-maritimes). Le Département de la santé des forêts publie une fiche qui a pour but d’attirer l’attention des professionnels et des amateurs sur les symptômes de la présence de l’insecte (galles), d’indiquer les mesures réglementaires mises en place et de proposer les méthodes de lutte encore possibles afin d’éviter la dissémination de cet insecte.
Rappel des méthodes de lutte contre les scolytes
Le Département de la santé des forêts publie une fiche qui rappelle les mesures préventives et actions curatives contre les scolytes, insectes sous-corticaux ravageurs des épicéas Montagne noire et massif du Somail et Espinouse (départements de l’Hérault et de l’Aude).