Essence pionnière du littoral méditerranéen, le pin d’Alep représente le peuplement principal de la plupart des forêts récentes nées de la recolonisation de terres agricoles ou de sites incendiés.
Emblématique des collines provençales, il porte avec lui l’image de paysages écrasés de soleil dont la seule évocation renvoie à la carte postale d’une silhouette torturée par le mistral, dans le bruit assourdissant des cigales.
Si le Pin d’Alep a été largement utilisé de différentes manières dans le début du XXème siècle, il l’est essentiellement, dans les années 2000 utilisé pour la production de pâte à papier.
Sur le territoire de la Sainte Victoire (Bouches-du-Rhône), une expérimentation a été menée avec cette essence sur une valorisation en bois d’œuvre au travers de panneaux de signalétiques.
Un retour d’expérience en cours permettra de ré-apprivoiser cette essence dans une utilisation en extérieur.